Photo © Yannick Vallet
Ce photoblog présente quotidiennement
un premier choix non définitif d'images pour les séries en cours.
Il vient en complément du site www.yannickvallet.com qui, lui,
présente un panorama complet de mon travail.
30 avril 2010
29 avril 2010
Ali Taptik : Kaza ve Kader
Nous, européens, le sentons peut-être plus que tout autre peuple de par le monde : depuis quelques années déjà, les choses bougent du côté de la Turquie. Et sur la scène artistique foisonnante, l’excellent est déjà là ...
White Lies - Photo © Ali Taptik
Architecte de formation, producteur de films et également critique à seulement 27 ans, Ali Taptik est photographe autodidacte. Son livre "Kaza ve Kader"*, sorti il y a quelques mois chez Filigranes est à ce titre exemplaire.
À travers sa vision très personnelle d’Istanbul, il nous fait découvrir un visage fascinant de la Turquie, à la fois sombre et profondément humain.
Kaza ve kader - Photo © Ali Taptik
Ses photographies, parfois dérangeantes, semblent être habitées d’une âme bouillonnante. La cohérence de son regard sur ce monde soudé à ses racines orientales mais regardant vers l’ouest, fait preuve ici d’une très grande maturité.
Kaza ve kader - Photos © Ali Taptik
Une violence toute rentrée semble sourdre des ses images, comme si tous ces hommes et ces femmes, ces enfants, ces adolescents avaient quelque chose de vital à nous dire. Comme si leur quotidien en dépendait, comme si leur vie ou leur avenir en dépendaient.
Kaza ve kader - Photo © Ali Taptik
Il y a dans toutes les photographies d’Ali Taptik, et spécialement dans “Kaza ve kader”, quelque chose d’un sentiment primitif contenu qui ne demande qu’à s’exprimer. Primitif au sens noble du terme, au sens premier, de celui qui fait la fierté d’un peuple et l’enracine dans sa culture ancestrale.
Familiar Strangers - Photo © Ali Taptik
Les images d’Ali Taptik sont d’une force peu commune et il faut absolument aller faire un tour sur son site pour y découvrir ses autres séries, toutes sublimes.
White Lies - Photo © Ali Taptik
Architecte de formation, producteur de films et également critique à seulement 27 ans, Ali Taptik est photographe autodidacte. Son livre "Kaza ve Kader"*, sorti il y a quelques mois chez Filigranes est à ce titre exemplaire.
KAZA VE KADER - Éditeur : Filigranes Éditions (2009)
Kaza ve kader - Photo © Ali Taptik
Ses photographies, parfois dérangeantes, semblent être habitées d’une âme bouillonnante. La cohérence de son regard sur ce monde soudé à ses racines orientales mais regardant vers l’ouest, fait preuve ici d’une très grande maturité.
Kaza ve kader - Photos © Ali Taptik
Une violence toute rentrée semble sourdre des ses images, comme si tous ces hommes et ces femmes, ces enfants, ces adolescents avaient quelque chose de vital à nous dire. Comme si leur quotidien en dépendait, comme si leur vie ou leur avenir en dépendaient.
Kaza ve kader - Photo © Ali Taptik
Il y a dans toutes les photographies d’Ali Taptik, et spécialement dans “Kaza ve kader”, quelque chose d’un sentiment primitif contenu qui ne demande qu’à s’exprimer. Primitif au sens noble du terme, au sens premier, de celui qui fait la fierté d’un peuple et l’enracine dans sa culture ancestrale.
Familiar Strangers - Photo © Ali Taptik
Les images d’Ali Taptik sont d’une force peu commune et il faut absolument aller faire un tour sur son site pour y découvrir ses autres séries, toutes sublimes.
Remembering me - Photo © Ali Taptik
*Que l'on pourrait traduire par "Le hasard et le destin".
28 avril 2010
27 avril 2010
26 avril 2010
24 avril 2010
23 avril 2010
Le rosier et les jardiniers
"Un grand rosier se dressait près de l’entrée du jardin ; il était tout couvert de roses blanches, mais trois jardiniers s'affairaient à les peindre en rouge. Ceci sembla très curieux à Alice qui s’avança pour les regarder faire, et, juste au moment où elle arrivait à leur hauteur, elle entendit l'un d'eux qui disait :
- Fais donc attention, Cinq ! ne m’éclabousse pas de peinture comme ça.
Alice au pays des merveilles - Lewis Carroll (1865)
Voilà le genre d'image qui, lorsque j'étais enfant, me terrorisait. A l'époque, je savais bien que les livres n'étaient pas la vie mais ils en avaient tellement l'apparence, une apparence merveilleuse et fascinante, que j'aimais m'y plonger sans retenue.
- Fais donc attention, Cinq ! ne m’éclabousse pas de peinture comme ça.
- Je ne l'ai pas fait exprès, répondit l'autre d'un ton maussade. C'est Sept qui m'a poussé le coude.
Sur quoi, Sept leva les yeux et déclara :
- C'est ça ne te gêne pas, Cinq ! Tu prétends toujours que c'est la faute des autres !"
Alice au pays des merveilles - Lewis Carroll (1865)
Voilà le genre d'image qui, lorsque j'étais enfant, me terrorisait. A l'époque, je savais bien que les livres n'étaient pas la vie mais ils en avaient tellement l'apparence, une apparence merveilleuse et fascinante, que j'aimais m'y plonger sans retenue.
Le problème, c'est que lorsque je tombais sur un texte comme celui d'Alice, j'avais la désagréable sensation de me faire happer par un épouvantable cauchemar. Pas le cauchemar terrifiant qui vous fait hurler et dans lequel vous savez que vous allez mourir, non, non. Plutôt cet angoissant cauchemar qui vous submerge et génère en vous un grand malaise qui, vous le savez c'est inévitable, se prolongera fatalement dans la vraie vie ...
"A large rose-tree stood near the entrance of the garden: the roses growing on it were white, but there were three gardeners at it, busily painting them red. Alice thought this a very curious thing, and she went nearer to watch them, and, just as she came up to them, she heard one of them say “Look out now, Five! Don’t go splashing paint over me like that!”
“I couldn’t help it,” said Five, in a sulky tone. “Seven jogged my elbow.”
On which Seven looked up and said “That’s right, Five! Always lay the blame on others!”
On which Seven looked up and said “That’s right, Five! Always lay the blame on others!”
Alice's Adventures in Wonderland - Lewis Carroll - 1865
22 avril 2010
21 avril 2010
20 avril 2010
19 avril 2010
En Ile de France
17 avril 2010
16 avril 2010
Portraits de Villes
Troisième saison et troisième salve pour les Editions be-pôles et leurs “Portraits de Villes”, ces petits carnets de voyage très personnels qui ne sont pas tout à fait des livres de photo*.
Cette fois-ci, outre le photographe de mode Steve Hiett qui nous fait découvrir son New York, on a droit à trois autres artistes.
Harry Gruyaert avec Moscou.
Moscou, 1989 - Photo © Harry Gruyaert
Ce grand photographe belge, membre de l’Agence Magnum retraverse la capitale russe vingt après son premier voyage. Entre 1989 et 2009, la ville a évoluée mais le regard de Gruyaert reste toujours aussi sensible avec une jolie série tout en douceur.
Moscou, 2009 - Photo © Harry Gruyaert
Lina Scheynius avec Sarajevo.
Sarajevo - Photo © Lina Scheynius
Cette jeune suédoise de 28 ans qui partage son temps entre Paris, Londres et la Suède se fait se succéder, à la manière d’un journal intime, les contrastes de la ville. Passant sans complexe de la couleur au noir et blanc. Enchaînant avec aisance des images de Sarajevo, parfois lourdes de signification, et des portraits d’une certaine intimité.
Photos © Lina Scheynius
Artus Delavilléon avec Pékin.
Photo © Artus Delavilléon
Skateur et artiste polymorphe, le français a certainement ramené le carnet le plus arty de tous, mélant photographies, polaroïds, dessins, croquis et peintures.
Polaroïds © Artus Delavilléon
Et si Artus vous semble trop à l’étroit dans son petit carnet blanc, je ne saurais que trop vous conseiller d’aller à la Galerie Philippe Chaume qui expose (avec les autres photographes de cette saison) tous les visuels qu’il a ramené de la capitale chinoise. Un vrai régal.
Exposition Portraits de Villes avec l’Agence Be-Pôles
Galerie Philippe Chaume - 9 Rue de Marseille - 75010 Paris
Du 26 mars au 15 mai 2010
* déjà parus : Tokyo par Frédéric Lebain, Rome par Pierre Ricardou, Naples par Vanessa Atlan, Los Angeles par Vincent Mercier, Athènes par Evangelina Kranioti, Paris par Patrick Messina, Dubaï par Philippe Chancel, Reykjavik par Martin Bruno.
Cette fois-ci, outre le photographe de mode Steve Hiett qui nous fait découvrir son New York, on a droit à trois autres artistes.
Harry Gruyaert avec Moscou.
Moscou, 1989 - Photo © Harry Gruyaert
Ce grand photographe belge, membre de l’Agence Magnum retraverse la capitale russe vingt après son premier voyage. Entre 1989 et 2009, la ville a évoluée mais le regard de Gruyaert reste toujours aussi sensible avec une jolie série tout en douceur.
Moscou, 2009 - Photo © Harry Gruyaert
Lina Scheynius avec Sarajevo.
Sarajevo - Photo © Lina Scheynius
Cette jeune suédoise de 28 ans qui partage son temps entre Paris, Londres et la Suède se fait se succéder, à la manière d’un journal intime, les contrastes de la ville. Passant sans complexe de la couleur au noir et blanc. Enchaînant avec aisance des images de Sarajevo, parfois lourdes de signification, et des portraits d’une certaine intimité.
Photos © Lina Scheynius
Artus Delavilléon avec Pékin.
Photo © Artus Delavilléon
Skateur et artiste polymorphe, le français a certainement ramené le carnet le plus arty de tous, mélant photographies, polaroïds, dessins, croquis et peintures.
Polaroïds © Artus Delavilléon
Et si Artus vous semble trop à l’étroit dans son petit carnet blanc, je ne saurais que trop vous conseiller d’aller à la Galerie Philippe Chaume qui expose (avec les autres photographes de cette saison) tous les visuels qu’il a ramené de la capitale chinoise. Un vrai régal.
Elle doute © Artus Delavilléon
Galerie Philippe Chaume - 9 Rue de Marseille - 75010 Paris
Du 26 mars au 15 mai 2010
* déjà parus : Tokyo par Frédéric Lebain, Rome par Pierre Ricardou, Naples par Vanessa Atlan, Los Angeles par Vincent Mercier, Athènes par Evangelina Kranioti, Paris par Patrick Messina, Dubaï par Philippe Chancel, Reykjavik par Martin Bruno.
15 avril 2010
14 avril 2010
13 avril 2010
12 avril 2010
Le Banc : le livre
Le livre de ma série Le Banc est disponible dans une édition limitée de 30 exemplaires* numérotés et signés.
Chaque exemplaire du livre, plié en accordéon, est disposé dans une boîte en carton kraft titrée.
Les 12 premiers exemplaires sont également accompagnés d’un tirage original, numéroté et signé, de 7,9 cm x 6,3 cm (3,1” x 2,5”) sur papier argentique de 10,5 cm x 7,5 cm (4,1” x 3”).
La version 1 est donc composée du livre et d'un tirage original, la version 2 (18 exemplaires) ne comporte pas de tirage.
Pour tout achat, vous pouvez le faire directement ci-dessous ou m'envoyer un mail en précisant laquelle des deux versions vous désirez ainsi que votre adresse.
Pour tout achat, vous pouvez le faire directement ci-dessous ou m'envoyer un mail en précisant laquelle des deux versions vous désirez ainsi que votre adresse.
The book of my series Le Banc is available in a limited edition of 30 copies numbered and signed.
Each copy of the book (handmade), folded like an accordion, is placed in a cardboard box kraft with title. The first 12 copies are each accompanied by an original silverprint, numbered and signed, 7.9 cm x 6.3 cm (3.1 "x 2.5") on photographic paper 10.5 cm x 7 5 cm (4.1 "x 3").
Version 1 (the book + an original print) : € 35.00 (+ shipping)
Version 2 (the book only) : 15 € (+ shipping).
To purchase, buy here or send me an email specifying which of the two versions you want and your address.
Le Banc
Livre accordéon
10 pages
Dimensions : 7 cm x 7,7 cm (2,75” x 3”) - déplié : 77 cm de long (30,3”)
Papier argentique et carton
30 exemplaires*
Avril 2010
Le livre + un tirage original : 35 € (+ frais de port)
Le livre seul : 15 € (+ frais de port)
* (+ 3 exemplaires hors commerce)
10 avril 2010
9 avril 2010
8 avril 2010
Tous aux bains
The Yellow Baby Swim and the Stroller, Saint-Jean-de-Luz, 2009
Série Tous aux bains - Photo © Yannick Vallet
7 avril 2010
A bus for the Kid
6 avril 2010
5 avril 2010
3 avril 2010
2 avril 2010
1 avril 2010
Sur le comptoir
"Enfant, j'achetais mes cyclistes chez notre buraliste. J'ai l'image d'un peloton, enchevêtré comme dans une fabuleuse chute collective, au fond d'un bocal, sur le comptoir, à côté des billets de loterie et des présentoirs de la Seita. Mais peut-être que ma mémoire me joue des tours."
Les petits cyclistes - Olivier Hodasava (1996)
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