Série Un jour, en France - Photo © Yannick Vallet
Ce photoblog présente quotidiennement
un premier choix non définitif d'images pour les séries en cours.
Il vient en complément du site www.yannickvallet.com qui, lui,
présente un panorama complet de mon travail.
30 septembre 2011
29 septembre 2011
28 septembre 2011
Olivier Cornil + Girls in Hawaii
C'est en 2008 que j'ai véritablement commencé à m'intéresser au travail d'Olivier Cornil lorsque j'ai découvert ça :
Une photo à la fois incroyablement belle et pourtant terriblement triste…
Une image qui m'a conforté dans ma passion pour ce groupe de pop-rock belge qu'est Girls in Hawaii et dont l'identité visuelle a toujours été en accord total avec leurs morceaux*.
Pas étonnant à cela, puisque leur photographe - Olivier Cornil donc - est considéré à juste titre comme le septième membre du groupe.
Found in the ground, 2003 - © Photo Olivier Cornil
Leur premières collaborations remontent à quelques temps déjà puisqu'au tout début des années 2000, alors qu'ils partageaient les bancs de la même Ecole d'Art à Bruxelles, Lionel Vancauwenberge, l'un des chanteurs de Girls in Hawaii, et Olivier Cornil ont bricolé un étrange clip en super 8 noir et blanc, sur le premier grand succès du groupe.
"From Here To There", le premier album des Girls in Hawaii sorti en 2003, est l'occasion pour Olivier Cornil d'affirmer son œil de photographe et d'élaborer un joli corpus d'images autour d'un projet artistique conséquent.
From Here To There, 2003 - © Photos Olivier Cornil
Après trois années de tournée à travers l'Europe et même jusqu'aux Etats-Unis, les sept membres de GiH entrent en studio et sortent enfin, en 2008, un nouvel album toujours aussi beau et d'une incroyable cohérence musique-images, c'est "Plan Your Escape".
Des mélodies tout en nuances, plongées dans l'univers poétique de la mer du Nord et de l'Ardenne belge.
Pour les concerts de GiH et le DVD "Not Here" sorti en 2009, Olivier Cornil a également réalisé, en collaboration avec quatre autres réalisateurs (Philothée Buttol, Fred Noirhomme, Olivier Burlet et Sebastien Andres), ce qu'ils appellent des petits films.
De son côté, le talent d'Olivier Cornil ne s'est pas résumé à suivre fidèlement le groupe et à vivre au rythme exclusif de celui-ci. Car Olivier Cornil a un vrai regard empreint d'une grande sensibilité et sait voir là où beaucoup ne savent plus voir.
Mais ça, c'est une autre histoire …
Homeland - © Photo Olivier Cornil
PLAN YOUR ESCAPE - Girls in Hawaii (2008)
© Photo Olivier Cornil
Une photo à la fois incroyablement belle et pourtant terriblement triste…
Une image qui m'a conforté dans ma passion pour ce groupe de pop-rock belge qu'est Girls in Hawaii et dont l'identité visuelle a toujours été en accord total avec leurs morceaux*.
Pas étonnant à cela, puisque leur photographe - Olivier Cornil donc - est considéré à juste titre comme le septième membre du groupe.
FOUND IN THE GROUND * THE WINTER EP – Girls in Hawaii (2003)
© Photo Olivier Cornil
Found in the ground, 2003 - © Photo Olivier Cornil
Leur premières collaborations remontent à quelques temps déjà puisqu'au tout début des années 2000, alors qu'ils partageaient les bancs de la même Ecole d'Art à Bruxelles, Lionel Vancauwenberge, l'un des chanteurs de Girls in Hawaii, et Olivier Cornil ont bricolé un étrange clip en super 8 noir et blanc, sur le premier grand succès du groupe.
FOUND IN THE GROUND (Girls in Hawaii)
de Olivier Cornil et Lionel Vancauwenberge
Après trois années de tournée à travers l'Europe et même jusqu'aux Etats-Unis, les sept membres de GiH entrent en studio et sortent enfin, en 2008, un nouvel album toujours aussi beau et d'une incroyable cohérence musique-images, c'est "Plan Your Escape".
PLAN YOUR ESCAPE - Girls in Hawaii (2008)
© Photos Olivier Cornil
Des mélodies tout en nuances, plongées dans l'univers poétique de la mer du Nord et de l'Ardenne belge.
Plan Your Escape, 2008 - © Photos Olivier Cornil
NOT HERE (Girls in Hawaii)
2009
FIELDS OF GOLD (2008)
Espèrons que cette belle aventure ne s'arrêtera pas là** et que ces jeunes belges sauront trouver très vite de nouvelles ressources pour reprendre leur envol vers des oeuvres toujours aussi poignantes ...
Girls in Hawaii, Tour 2006 - © Photo Olivier Cornil
De son côté, le talent d'Olivier Cornil ne s'est pas résumé à suivre fidèlement le groupe et à vivre au rythme exclusif de celui-ci. Car Olivier Cornil a un vrai regard empreint d'une grande sensibilité et sait voir là où beaucoup ne savent plus voir.
Mais ça, c'est une autre histoire …
Allez, une petite dernière pour finir, avec un autre clip co-réalisé en 2003, également par Olivier Cornil et Lionel Vancauwenberge, toujours en super 8, mais cette fois-ci en couleur ! Et une des plus belles chansons de GiH.
* depuis toujours des groupes ont développé fidèlement, tout au long de leur carrière, une véritable collaboration avec des artistes visuels : Depeche Mode avec le photographe Anton Corbijn, New Order avec le graphiste Peter Saville, Gorillaz avec l'illustrateur Jamie Hewlett…
** Malheureusement, cette collaboration artistique très particulière est celle d'une histoire qui semble s'être arrêtée tragiquement, une nuit de mai 2010 lorsque Denis Wielemans, le batteur du groupe et frère du chanteur Antoine, a trouvé la mort dans un accident de la route à l'âge de 27 ans. À voir, d'ailleurs, l'émouvante série "Thinking to Denis" sur le site d'Olivier Cornil.
CASPER (Girls in Hawaii)
de Olivier Cornil et Lionel Vancauwenberge (2003)
* depuis toujours des groupes ont développé fidèlement, tout au long de leur carrière, une véritable collaboration avec des artistes visuels : Depeche Mode avec le photographe Anton Corbijn, New Order avec le graphiste Peter Saville, Gorillaz avec l'illustrateur Jamie Hewlett…
** Malheureusement, cette collaboration artistique très particulière est celle d'une histoire qui semble s'être arrêtée tragiquement, une nuit de mai 2010 lorsque Denis Wielemans, le batteur du groupe et frère du chanteur Antoine, a trouvé la mort dans un accident de la route à l'âge de 27 ans. À voir, d'ailleurs, l'émouvante série "Thinking to Denis" sur le site d'Olivier Cornil.
27 septembre 2011
26 septembre 2011
En Bourbonnais
24 septembre 2011
23 septembre 2011
Image System
Plus que quelques jours pour aller voir les polaroids de Geoffroy de Boismenu chez Agnès b.
Mississippi, 1993 – Photo © Geoffroy de Boismenu
Ça se passe dans deux des boutiques parisiennes - ainsi que dans la boutique marseillaise - où sont exposés 72 reproductions que vous pouvez également acheter sous la forme d'un recueil intitulé Image System, en référence à l'appareil photographique de Polaroid.
Ces images, Geoffroy de Boismenu les a faites lorsqu'il est arrivé aux Etats-Unis au début des années 90.
New York, 1994 – Photos © Geoffroy de Boismenu
Si vous êtes parisien(ne), un petit conseil tout de même, préférez la boutique de la rue du Jour où vous pourrez voir également deux des polaroids en tirage grand format. Dommage, d'ailleurs, qu'il n'y en ait pas d'autres …
New York, 1993 – Photos © Geoffroy de Boismenu
Mais pourquoi donc s'être limité à ce point-là, alors que les grands tirages sont sublimes ?...
Mississippi, 1993 – Photo © Geoffroy de Boismenu
Ça se passe dans deux des boutiques parisiennes - ainsi que dans la boutique marseillaise - où sont exposés 72 reproductions que vous pouvez également acheter sous la forme d'un recueil intitulé Image System, en référence à l'appareil photographique de Polaroid.
IMAGE SYSTEM – Editeurs : RVB Books/Janvier (2011)
New York, 1994 – Photos © Geoffroy de Boismenu
Si vous êtes parisien(ne), un petit conseil tout de même, préférez la boutique de la rue du Jour où vous pourrez voir également deux des polaroids en tirage grand format. Dommage, d'ailleurs, qu'il n'y en ait pas d'autres …
New York, 1993 – Photos © Geoffroy de Boismenu
Mais pourquoi donc s'être limité à ce point-là, alors que les grands tirages sont sublimes ?...
17 avenue Pierre 1er de Serbie + 6, rue du Jour - Paris
31-33, cours d'Estienne d'Orves - Marseille
Du 5 septembre au 1er octobre 2011
31-33, cours d'Estienne d'Orves - Marseille
Du 5 septembre au 1er octobre 2011
22 septembre 2011
21 septembre 2011
Refuge
20 septembre 2011
19 septembre 2011
17 septembre 2011
16 septembre 2011
15 septembre 2011
14 septembre 2011
London (2)
Dans la série des escapades européennes, nous voici de nouveau à Londres avec l'exposition d'un des photographes européens les plus importants de la fin du XXème siècle : Luigi Ghirri.
Photo © Luigi Ghirri
C'est à la galerie Mummery + Schnell que ça se passe, à deux pas d'Oxford Circus.
Et plutôt que de vous expliquer ce qui me plait dans ses photos lisez plutôt ci-dessous, ce qu'en disait son ami, le poête italien Carlo Bordini en juillet 1992, quelques mois après la mort de Ghirri*. Tout y est …
New York, 1986 - Photo © Luigi Ghirri
Même si je ne comprends pas grand-chose à la photographie, j’ai toujours pensé que Ghirri était un génie. Je le lui ai dit une fois, en fait, que je pensais qu’il était un génie. Il s’est un peu caché et il a dit « allons donc », mais on voyait qu’il y croyait et qu’il était content, il a fini par dire : « Mais bien des gens ne me comprennent pas. » À cette époque l’idée que quelqu’un ne le comprenne pas me semblait impossible, et quoi qu’il en soit je lui ai dit vraiment ainsi : « Tu es le seul génie que je connaisse. » J’ai commencé à penser qu’il était un génie quand j’ai vu son livre "Paysage italien", celui des éditions Electa. Jusqu’alors j’avais pensé que ses photos étaient très belles ; mais en les voyant toutes ensemble dans ce livre, en voyant le montage qu’il avait fait dans ce livre avec sa femme Paola, j’ai compris que derrière ses photos il y avait une très forte, omniprésente, éclatante conception du monde, et que tout ce qu’il faisait répondait à cette conception, qu’il faisait avancer avec une lucidité et avec une cohérence, qui me firent justement venir à l’esprit l’idée du génie, c’est à dire de quelqu’un qui ne se contente pas d’avoir de grandes capacités expressives ou de faire des choses remarquables dans le domaine artistique, mais qui a une idée du monde, qui a une idée radicale et révolutionnaire du monde, et la développe avec une extrême facilité. Et cette conception du monde, à moi qui ne comprends pas grand chose à la photographie, m’a toujours semblé être celle-ci : Ghirri a continuellement frôlé la banalité, il a appliqué la section dorée dans ses photographies, il a toujours risqué que ses photos soient prises pour des cartes postales, et il l’a fait, justement, pour nous montrer ce qu’il y a derrière la carte postale et que la carte postale ne nous montre plus. Je ne sais comment mieux exprimer cette chose : c’est comme si Luigi Ghirri avait voulu nous montrer, toujours, ou au moins disons-nous, après la phase expérimentale de sa photographie, dans l’âge mûr, l’âge d’or de son œuvre, c’est comme s’il avait voulu nous montrer ce que la réalité aurait dû être. Je ne sais s’il y a une idée platonique derrière cela, mais Ghirri m’a toujours fait penser à un homme du Quattrocento, pour ce sentiment d’harmonie, le caractère classique dont il a baigné son œuvre entière, montrant des choses qui ne sont pas classiques, et les faisant devenir classiques : mais au fond, ce caractère classique n’est pas autre chose qu’une manière de voir les choses ; en connaissant un peu mieux sa photographie, l’équilibre qui existe dans ses clichés m’a impressionné et continue de le faire, cette idée du monde qui se fait sans effort, le nombre trois qui est toujours présent dans ses photos, le nombre parfait, le nombre de la section dorée, toutes ses photos peuvent se diviser en trois parties, ou en deux parties, elles ont toujours un centre, ainsi il y a ces nombres magiques : un, deux et trois ; elles sont en apparence statiques et immobiles et composées comme le sont les statues de Phidias et de Praxitèle et les madones de Botticelli et comme l’est tout l’art classique. Ainsi je me suis toujours représenté Ghirri comme un grand alchimiste, comme quelqu’un, au fond, qui montrait le monde comme il aurait dû et comme il aurait pu être, mais c’est là aussi, un peu, l’idée de l’idéalisation classique de la réalité. Qu’ensuite, derrière sa façon de montrer le monde comme il aurait dû être, derrière cette manière d’être classique, il y ait une très forte polémique, une très forte position politique, une protestation très forte contre ce qu’est le monde et ce que nous sommes en train de le faire devenir, c’est là, selon moi, la source de son caractère classique, de ce caractère classique si profondément « italien ». Tel est, je pense, ce qu’il y a derrière cette apparente, stupéfiante « simplicité », cette idée d’un monde simple, qui se crée seul, et qui n’a aucune, aucune possibilité d’être différent.
Luigi Ghirri est également l'auteur de plusieurs livres dont le plus important Kodachrome date de la fin des années 70. Un ouvrage de référence devenu introuvable aujourd'hui.
Certainement une des expositions les plus importantes du moment tellement celles consacrées à Luigi Ghirri sont rares. À ne surtout pas rater si vous vous rendez à Londres.
Orbetello, Toscane, 1974 - Photo © Luigi Ghirri
LUIGI GHIRRI PROJECT PRINTS
Mummery + Schnelle Gallery - 83 Great Titchfield Street - Londres
Vendredi et samedi de 11h00 à 18h00
* traduction d'Olivier Favier, parue en décembre 2009 sur le site du webzine, la Revue des Ressources.
Photo © Luigi Ghirri
C'est à la galerie Mummery + Schnell que ça se passe, à deux pas d'Oxford Circus.
Bari, 1982 - Photo © Luigi Ghirri
Et plutôt que de vous expliquer ce qui me plait dans ses photos lisez plutôt ci-dessous, ce qu'en disait son ami, le poête italien Carlo Bordini en juillet 1992, quelques mois après la mort de Ghirri*. Tout y est …
New York, 1986 - Photo © Luigi Ghirri
Même si je ne comprends pas grand-chose à la photographie, j’ai toujours pensé que Ghirri était un génie. Je le lui ai dit une fois, en fait, que je pensais qu’il était un génie. Il s’est un peu caché et il a dit « allons donc », mais on voyait qu’il y croyait et qu’il était content, il a fini par dire : « Mais bien des gens ne me comprennent pas. » À cette époque l’idée que quelqu’un ne le comprenne pas me semblait impossible, et quoi qu’il en soit je lui ai dit vraiment ainsi : « Tu es le seul génie que je connaisse. » J’ai commencé à penser qu’il était un génie quand j’ai vu son livre "Paysage italien", celui des éditions Electa. Jusqu’alors j’avais pensé que ses photos étaient très belles ; mais en les voyant toutes ensemble dans ce livre, en voyant le montage qu’il avait fait dans ce livre avec sa femme Paola, j’ai compris que derrière ses photos il y avait une très forte, omniprésente, éclatante conception du monde, et que tout ce qu’il faisait répondait à cette conception, qu’il faisait avancer avec une lucidité et avec une cohérence, qui me firent justement venir à l’esprit l’idée du génie, c’est à dire de quelqu’un qui ne se contente pas d’avoir de grandes capacités expressives ou de faire des choses remarquables dans le domaine artistique, mais qui a une idée du monde, qui a une idée radicale et révolutionnaire du monde, et la développe avec une extrême facilité. Et cette conception du monde, à moi qui ne comprends pas grand chose à la photographie, m’a toujours semblé être celle-ci : Ghirri a continuellement frôlé la banalité, il a appliqué la section dorée dans ses photographies, il a toujours risqué que ses photos soient prises pour des cartes postales, et il l’a fait, justement, pour nous montrer ce qu’il y a derrière la carte postale et que la carte postale ne nous montre plus. Je ne sais comment mieux exprimer cette chose : c’est comme si Luigi Ghirri avait voulu nous montrer, toujours, ou au moins disons-nous, après la phase expérimentale de sa photographie, dans l’âge mûr, l’âge d’or de son œuvre, c’est comme s’il avait voulu nous montrer ce que la réalité aurait dû être. Je ne sais s’il y a une idée platonique derrière cela, mais Ghirri m’a toujours fait penser à un homme du Quattrocento, pour ce sentiment d’harmonie, le caractère classique dont il a baigné son œuvre entière, montrant des choses qui ne sont pas classiques, et les faisant devenir classiques : mais au fond, ce caractère classique n’est pas autre chose qu’une manière de voir les choses ; en connaissant un peu mieux sa photographie, l’équilibre qui existe dans ses clichés m’a impressionné et continue de le faire, cette idée du monde qui se fait sans effort, le nombre trois qui est toujours présent dans ses photos, le nombre parfait, le nombre de la section dorée, toutes ses photos peuvent se diviser en trois parties, ou en deux parties, elles ont toujours un centre, ainsi il y a ces nombres magiques : un, deux et trois ; elles sont en apparence statiques et immobiles et composées comme le sont les statues de Phidias et de Praxitèle et les madones de Botticelli et comme l’est tout l’art classique. Ainsi je me suis toujours représenté Ghirri comme un grand alchimiste, comme quelqu’un, au fond, qui montrait le monde comme il aurait dû et comme il aurait pu être, mais c’est là aussi, un peu, l’idée de l’idéalisation classique de la réalité. Qu’ensuite, derrière sa façon de montrer le monde comme il aurait dû être, derrière cette manière d’être classique, il y ait une très forte polémique, une très forte position politique, une protestation très forte contre ce qu’est le monde et ce que nous sommes en train de le faire devenir, c’est là, selon moi, la source de son caractère classique, de ce caractère classique si profondément « italien ». Tel est, je pense, ce qu’il y a derrière cette apparente, stupéfiante « simplicité », cette idée d’un monde simple, qui se crée seul, et qui n’a aucune, aucune possibilité d’être différent.
Marina di Ravenna, 1972 - Photo © Luigi Ghirri
KODACHROME – Editeur : Contrejour (1978)
Orbetello, Toscane, 1974 - Photo © Luigi Ghirri
LUIGI GHIRRI PROJECT PRINTS
Mummery + Schnelle Gallery - 83 Great Titchfield Street - Londres
Vendredi et samedi de 11h00 à 18h00
* traduction d'Olivier Favier, parue en décembre 2009 sur le site du webzine, la Revue des Ressources.
13 septembre 2011
12 septembre 2011
Tous aux bains
À l'arrière des plages, Ile de Noirmoutier, Vendée, 2008
Série Tous aux bains - Photo © Yannick Vallet
10 septembre 2011
9 septembre 2011
8 septembre 2011
7 septembre 2011
Michael Wolf
Michael Wolf est un photographe allemand qui a grandi aux Etats-Unis et a passé dix ans de sa vie en Chine.
Connu pour ses séries sur l'architecture de Hong Kong ou de Chicago, il est également un des premiers à avoir utiliser le Street View de Google pour un projet photographique entre Paris et New York.
Série Street View Manhattan, 2010 - Photo © Michael Wolf
Exposition Paris Street View à Amsterdam, 2009/2010
Ici, ce sont des centaines de Tokyoïtes qui ont été photographiés aux heures de pointes alors qu'ils étaient littéralement compressés et à moitié écrasés derrière les vitres du métro, juste avant le départ du train.
Une série qui n'est pas sans rappeler l'esthétique de certains films japonais fantastiques comme Dark Water ou The Eye 2.
Des photos impressionnantes de japonais harassés qui ne sont plus, finalement, que les fantômes d'eux-mêmes …
Et pour découvrir tous les clichés, procurez-vous de toute urgence les deux livres de la série complète.
HONG KONG CORNER HOUSES
Editeur : Hong Kong University Press (2011)
Connu pour ses séries sur l'architecture de Hong Kong ou de Chicago, il est également un des premiers à avoir utiliser le Street View de Google pour un projet photographique entre Paris et New York.
Série Street View Manhattan, 2010 - Photo © Michael Wolf
Exposition Paris Street View à Amsterdam, 2009/2010
Photo © Michael Wolf
Mais sa série qui, pour moi, est la plus bizarre et la plus fascinante, est sans conteste Tokyo Compression.
Mais sa série qui, pour moi, est la plus bizarre et la plus fascinante, est sans conteste Tokyo Compression.
Série Tokyo Compression, 2011 - Photos © Michael Wolf
Série Tokyo Compression, 2011 - Photos © Michael Wolf
Série Tokyo Compression, 2011 - Photos © Michael Wolf
Série Tokyo Compression, 2011 - Photo © Michael Wolf
TOKYO COMPRESSION - Editeur : Peperoni Books (2010)
TOKYO COMPRESSION REVISITED
Editeur : Peperoni Books (2011)
À noter que Michael Wolf est représenté en France par La Galerie Particulière où la dernière exposition du photographe, regroupant Tokyo Compression et Paris Street Wiew, a eu lieu l'hiver dernier.
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