Ce photoblog présente quotidiennement
un premier choix non définitif d'images pour les séries en cours.
Il vient en complément du site www.yannickvallet.com qui, lui,
présente un panorama complet de mon travail.
31 mars 2010
30 mars 2010
À vendre
En novembre dernier, je vous parlais d'Anastasia Cazabon, cette jeune photographe américaine de Cambridge dont l'univers oscillait entre Lewis Carroll et Lise Sarfati.
Black Braid, 2008 - Photo © Anastasia Cazabon
Eh bien aujourd'hui, pour inaugurer cette nouvelle rubrique, j'attire votre attention sur les tirages 20x25 de trois de ses images, tirées de sa série "From the Secret World", qu'elle met en vente au prix de 40 $ (environ 30 €) chacun ou 100 $ la série des trois.
Disponible également, un set de 6 petits tirages pour un tout petit prix.
Black Braid, 2008 - Photo © Anastasia Cazabon
Eh bien aujourd'hui, pour inaugurer cette nouvelle rubrique, j'attire votre attention sur les tirages 20x25 de trois de ses images, tirées de sa série "From the Secret World", qu'elle met en vente au prix de 40 $ (environ 30 €) chacun ou 100 $ la série des trois.
Disponible également, un set de 6 petits tirages pour un tout petit prix.
Note, 2008 - Photo © Anastasia Cazabon
29 mars 2010
27 mars 2010
26 mars 2010
Renaissance
L'impossible est devenu possible !
Polaroïd renaît de ses cendres grâce à la détermination des passionnés de "The Impossible Project" qui viennent, je vous en parlais déjà ici il y a tout juste cinq mois, de lancer la nouvelle pellicule instantanée, dénommée PX Film.
La PX 100 Silver Shade, première d'une série de 100 asa, est une pellicule monochromatique (noir et blanc* quoi !). Fabriquée dans les usines hollandaises de Polaroïd, elle est destinée au célébrissime SX 70.
Espérons que, malgré son usage qui semble un brin délicat, d'autres films suivront puisqu'est déjà annoncée la PX 100 pour les Polaroïd 600.
Polaroïd renaît de ses cendres grâce à la détermination des passionnés de "The Impossible Project" qui viennent, je vous en parlais déjà ici il y a tout juste cinq mois, de lancer la nouvelle pellicule instantanée, dénommée PX Film.
La PX 100 Silver Shade, première d'une série de 100 asa, est une pellicule monochromatique (noir et blanc* quoi !). Fabriquée dans les usines hollandaises de Polaroïd, elle est destinée au célébrissime SX 70.
Espérons que, malgré son usage qui semble un brin délicat, d'autres films suivront puisqu'est déjà annoncée la PX 100 pour les Polaroïd 600.
* en fait, plutôt marron-chocolat que noir !
25 mars 2010
24 mars 2010
Alec Soth : The Last Days of W.
RNC, Saint Paul, Minnesota - Photo © Alec Soth
Avec “The Last Days of W.”, Alec Soth pésente son “bilan” des années Bush.
Toutes ces photographies ont été prises durant les incessants voyages qu’Alec Soth a effectués à travers les Etats-Unis, durant les huit dernières années de règne de George W. Bush. Il est, selon les mots de l’artiste, “un regard panoramique sur un pays épuisé par une administration désastreuse”.
Edité par lui-même* à travers Little Brown Mushroom Books, sa propre (petite) maison d’édition, “The Last Days of W.” a été imprimé sous la forme d’un journal et vendu par l’intermédiaire de son Little Brown Mushroom Blog. Le tirage à 10.000 exemplaires est aujourd’hui, un peu plus d’un ans après sa sortie, totalement épuisé !
Watertown, South Dakota - Photo © Alec Soth
Chula Vista, California - Photo © Alec Soth
Ce qui est fascinant avec les photographies d’Alec Soth c’est qu’elles sont toutes (ou chacune !) porteuses d’une dramaturgie caractéristique. La dramaturgie étant ici à prendre au premier sens du terme, celui de l’art de composer des pièces théâtrales, des oeuvres dramatiques. Chaque image contient en effet sa propre histoire avec des personnages, de vrais décors et même, parfois, des enjeux narratifs ...
Priscilla, Los Angeles, California - Photo © Alec Soth
A noter que sur le site de l’Agence Magnum (dont Soth est membre à part entière depuis 2008), on peut visionner un diaporama de “The last days of W.” accompagné des paroles malheureuses, des défauts d’élocution et des phrases étranges que George W. Bush a prononcées durant tout son mandat.
Avec “The Last Days of W.”, Alec Soth pésente son “bilan” des années Bush.
THE LAST DAYS OF W.
Editeur : Little Brown Mushroom Books (2008)
Edité par lui-même* à travers Little Brown Mushroom Books, sa propre (petite) maison d’édition, “The Last Days of W.” a été imprimé sous la forme d’un journal et vendu par l’intermédiaire de son Little Brown Mushroom Blog. Le tirage à 10.000 exemplaires est aujourd’hui, un peu plus d’un ans après sa sortie, totalement épuisé !
Watertown, South Dakota - Photo © Alec Soth
Chula Vista, California - Photo © Alec Soth
Ce qui est fascinant avec les photographies d’Alec Soth c’est qu’elles sont toutes (ou chacune !) porteuses d’une dramaturgie caractéristique. La dramaturgie étant ici à prendre au premier sens du terme, celui de l’art de composer des pièces théâtrales, des oeuvres dramatiques. Chaque image contient en effet sa propre histoire avec des personnages, de vrais décors et même, parfois, des enjeux narratifs ...
Priscilla, Los Angeles, California - Photo © Alec Soth
A noter que sur le site de l’Agence Magnum (dont Soth est membre à part entière depuis 2008), on peut visionner un diaporama de “The last days of W.” accompagné des paroles malheureuses, des défauts d’élocution et des phrases étranges que George W. Bush a prononcées durant tout son mandat.
Ron, San Antonio, Texas - Photo © Alec Soth
* Alec Soth est un grand adepte du DIY (Do It Yourself : Fais le toi-même)
23 mars 2010
22 mars 2010
20 mars 2010
19 mars 2010
18 mars 2010
17 mars 2010
Céline Clanet
J’ai découvert Céline Clanet il y a bientôt cinq ans avec ces deux photographies.
Photos © Céline Clanet
Immédiatement, j’ai pensé à David Lynch et à l’univers de “Twin Peaks”, ses grandes forêts mystérieuses, ses trophées de chasse, son monde étrange et insolite mais pourtant, rien à voir ici avec le maître du bizarre !
Photo © Céline Clanet
Du coup, j’ai voulu en savoir plus et j’ai découvert que ces clichés faisaient en fait partie d’une série plus large, éditée dans un coffret regroupant quatre photographes* et intitulé “Un mince vernis de réalité”.
Ce que j’aime dans les images de Céline Clanet c’est qu’elles dégagent une délicate sincérité et une certaine douceur, deux qualités finalement assez rares dans la photographie française. C’est peut-être parce que, comme elle le dit elle-même, “Le voyage, la mobilité et l’immobilité se confondent, prétextes à toute contemplation. Il s’agit-là de donner à voir la moindre fissure du réel, sa moindre fêlure qui laisserait percevoir l’inattendu, sa fragilité.”
Photo © Céline Clanet
Photo © Céline Clanet
Diplômée de l’Ecole de Photographie d’Arles, Céline Clanet concourt en 2001 pour la Bourse du Talent, avec sa série “Leur(s) petite(s) histoire(s)” à découvrir sur son site. Outre sa série sur les villes japonaises, elle réalise aussi depuis plusieurs années un travail sur la Laponie, à travers une série intitulée “Sápmi” (Laponie en langue sami).
Máze - Photo © Céline Clanet
Máze - Photo © Céline Clanet
Ses photos, prises dans le village de Máze, en Laponie norvégienne (la filiation avec les photographes américains, et plus spécialement Alec Soth et son “Sleeping by the Mississippi”, est ici frappante), vont d’ailleurs faire l’objet d’un livre qui devrait paraître en avril prochain.
Máze - Photo © Céline Clanet
A noter que les images de Céline Clanet me font également penser à celles d’Olivier Cornil que l’on peut voir sur les albums du groupe belge “Girls in Hawaii”. Mais ça, c’est une autre histoire ...
Photos © Céline Clanet
Immédiatement, j’ai pensé à David Lynch et à l’univers de “Twin Peaks”, ses grandes forêts mystérieuses, ses trophées de chasse, son monde étrange et insolite mais pourtant, rien à voir ici avec le maître du bizarre !
Photo © Céline Clanet
Du coup, j’ai voulu en savoir plus et j’ai découvert que ces clichés faisaient en fait partie d’une série plus large, éditée dans un coffret regroupant quatre photographes* et intitulé “Un mince vernis de réalité”.
UN MINCE VERNIS DE RÉALITÉ - Editeur : Filigranes Éditions (2005)
Photo © Céline Clanet
Photo © Céline Clanet
Diplômée de l’Ecole de Photographie d’Arles, Céline Clanet concourt en 2001 pour la Bourse du Talent, avec sa série “Leur(s) petite(s) histoire(s)” à découvrir sur son site. Outre sa série sur les villes japonaises, elle réalise aussi depuis plusieurs années un travail sur la Laponie, à travers une série intitulée “Sápmi” (Laponie en langue sami).
Máze - Photo © Céline Clanet
Máze - Photo © Céline Clanet
Ses photos, prises dans le village de Máze, en Laponie norvégienne (la filiation avec les photographes américains, et plus spécialement Alec Soth et son “Sleeping by the Mississippi”, est ici frappante), vont d’ailleurs faire l’objet d’un livre qui devrait paraître en avril prochain.
MÁZE - Editeur : Photolucida (à paraître)
A noter que les images de Céline Clanet me font également penser à celles d’Olivier Cornil que l’on peut voir sur les albums du groupe belge “Girls in Hawaii”. Mais ça, c’est une autre histoire ...
Plan your escape - Girls In Hawaii
Photo © Olivier Cornil (2008)
* Céline Clanet, François Deladerrière, Géraldine Lay, Geoffroy Mathieu
16 mars 2010
15 mars 2010
10 mars 2005
10 mars 2005, Paris, Muséum d'Histoire Naturelle, 2005-2010
Série Haïkuroïds - Photo © Yannick Vallet
Série Haïkuroïds - Photo © Yannick Vallet
13 mars 2010
12 mars 2010
11 mars 2010
10 mars 2010
Joel Sternfeld - Melinda Hunt : The Hart Island Project
HART ISLAND - Editeur : Scalo Publishers (1998)
Base abandonnée de missiles Nike, 1992 - Photo © Joel Sternfeld
Tout ce que New York compte de sans nom, de pauvres, de nécessiteux, d’hommes, de femmes ou d’enfants, morts dans les hôpitaux, sur la voix publique ou seuls dans leur logement est enseveli ici, dans d’immenses fosses communes, creusées pas des bulldozers.
James Smith, 1992 - Photo © Joel Sternfeld
L’île étant aujourd’hui sous l’autorité de l’administration pénitentiaire, ce sont des prisonniers volontaires qui viennent enterrer les morts, sous la surveillance de leurs gardiens.
Ruines de la maison du gardien, 1993 - Photo © Joel Sternfeld
C’est en 1991 que le "Hart Island Project" voit le jour, lorsque Melinda Hunt s’installe à New York. En découvrant l’existence de cette île, qui selon ses mots recelle des fragments abandonnés de l’histoire américaine, cette artiste d’origine canadienne décide de revisiter ces fragments, justement, à travers un travail où se croisent photographies, histoires, documents et installations.
Blanchisserie du Centre d’éducation surveillée et anciens articles de journaux sur Hart Island, 1992 - © Melinda Hunt (Photo J. Sternfeld)
Melinda Hunt demandera dès le début à l’immense photographe new yorkais Joel Sternfeld de se joindre au projet. Projet qui aboutira tout naturellement en 1997, à une grande exposition au Musée Tenement du Lower Eastside* de New York.
Le site internet de The Hart Island Project permet de suivre le projet artistique de près mais répond également à toutes les questions que peuvent se poser celles ou ceux qui souhaitent retrouver un des leurs.
Vicki Pavia honorant le 40ème anniversaire de son bébé, Denise, sur Hart Island avec des documents historiques de la prison, 1998
© Melinda Hunt (Photo Joel Sternfeld)
A noter que Melinda Hunt a également réalisé en 2006 un film sur cette île, disponible en DVD et téléchargement sur internet.
HART ISLAND : AN AMERICAN CEMETERY (extrait)
de Melinda Hunt (2006)
Réceptacle pour couteaux, Boucherie de la Maison
de redressement, 1992 - Photo © Joel Sternfeld
* The Lower East Side Tenement Museum est le grand musée de l’immigration de New York (108 Orchard Street, entre Delancey St et Rivington St).
9 mars 2010
8 mars 2010
6 mars 2010
5 mars 2010
4 mars 2010
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