Ce photoblog présente quotidiennement

un premier choix non définitif d'images pour les séries en cours.

Il vient en complément du site www.yannickvallet.com qui, lui,

présente un panorama complet de mon travail.


15 février 2014

Le Sanatorium, le récit complet

Il y a un an et demi, une amie peintre, Mich@, me faisait parvenir une photographie d'un sanatorium à l'abandon, situé sur la côte méditerranéenne (ICI). Quelques mois plus tard, alors que je me rendais dans le sud, je lui demandais de me conduire sur les lieux de son image, au Grau-du-Roi. Ce jour-là, j'appris que la quasi-totalité des bâtiments originels datant des années trente, situés en bordure de plage, avaient été détruits, remplacés une centaine de mètres plus loin par un nouvel hôpital ultramoderne ("normes HQE et construction basse consommation pour un environnement préservé").
Seul le bâtiment qu'elle avait photographié semblait encore debout.

Un banc, Sanatorium du Grau-du-Roi, 2012
Photo © Yannick Vallet

Comment un établissement public de soin rattaché à un CHU (ici, celui de Nîmes), avait-il pu, d'un coup de baguette magique, être purement et simplement rayé de la carte pour être remplacé par un autre ?
Pour des raisons techniques et de mises aux normes ? Certes.
Pour des raisons d'hygiène environnementale et de promiscuité épidémiologique (la mer n'est qu'à quelques mètres et l'ancien sanatorium donnait directement sur la plage) ? Impossible, le nouvel établissement est lui aussi à deux pas de la mer.
Pour des raisons esthétiques ? Pour des raisons financières ? Spéculatives ? Politiques ? Voire électives ?
Au vu de ce que je photographiais ce jour-là, il me fallait absolument découvrir ce qui s'était joué derrière la disparition programmée de ce sanatorium. Et pourquoi avait-on démoli des bâtiments historiques, emblèmes de la mémoire locale.

Quelques miettes, Sanatorium du Grau-du-Roi, 2012
Photo © Yannick Vallet

Tout commence à l'entre-deux-guerres lorsque le Conseil Général du Gard propose la création d'un sanatorium maritime sur la commune du Grau-du-Roi.
15 mai 1933. Alors que depuis quelques mois, Adolf Hitler règne en maître sur l'Allemagne, alors que depuis quelques jours, à Berlin, on brûle en place publique des milliers de livres jugés "décadents", ici, sur les plages de la Méditerranée, face à la mer et dans la douceur printanière, s'ouvre le Sanatorium Héliomarin du Grau-du-Roi. Dirigé par le Docteur Jean Bastide, cet immense centre pour tuberculeux a été construit par un architecte célèbre dans la région, Henri Floutier. Grand spécialiste des caves coopératives vinicoles (plus de 70 construites en près de 40 ans !), celui-ci va utiliser une technique alors très en vogue, le Béton Armé Hennebique.
Extrait du numéro 332 de BÉTON ARMÉ (sous-titré, Revue mensuelle technique et documentaire des constructions en béton armé) : « Les différentes reproductions tant des plans que des vues des façades montrent parfaitement la disposition très claire et pratique adoptée par l'architecte. Il convient de l'en féliciter car il a su parfaitement satisfaire les exigences de la technique moderne de l'Assistance publique à un programme très particulier. » Conclusion plus que très vague d'un journaliste qui n'a visiblement pas grand-chose à raconter en regard des plans d'architecte présentés dans la revue !

Labo, Sanatorium du Grau-du-Roi, 2012
Photo © Yannick Vallet

Aujourd'hui, de la dizaine de magnifiques bâtiments construits dans les années 1930, il ne reste plus grand-chose. Si ce n'est deux petites constructions : l'ancienne pharmacie et le pavillon des contagieux.
Et pourtant, dès 1989, à l'annonce de la destruction programmée de l'édifice, les opposants au nouveau projet commençaient déjà à s'organiser…

Pavillon des contagieux, Sanatorium du Grau-du-Roi, 2012
Photo © Yannick Vallet

Mais revenons au début de l'histoire. Pendant les premières années du sanatorium, des tuberculeux de toute la France se retrouvent ici, les pieds dans l'eau et la tête au soleil. Extrait du courrier d'un cheminot parisien en traitement sur place, au début des années 1940 : « Santé bonne dans l'ensemble ; toutefois, j'ai perdu le poids que j'avais pris à Auch […] Suis gratifié d'un temps superbe depuis mon arrivée. Traitement ? Grand repos et soleil. Suis au bord de la mer étendu sur chaise longue de 8h1/2 à 18h00. » Une sorte de bonheur médical au bord de l'eau ! …
Jusqu'à la guerre. Jusqu'à ce jour d'hiver 1942 où, suite au débarquement allié en Afrique du Nord, l'Allemagne nazie et l'Italie de Mussolini décident d'envahir la "Zone libre". L'objectif : prendre le contrôle de la côte méditerranéenne. Et Le Grau-du-Roi ne fait pas exception.
Alors que Le Sana, comme on l'appelle désormais ici, est immédiatement réquisitionné par la Wehrmacht, Jean Bastide décide de vider entièrement les lieux. Ce sera fait quelques semaines plus tard, au nez et à la barbe des allemands : « Cette évacuation fut un acte extraordinaire de Résistance, très peu connu, difficilement imaginable, aux péripéties multiples et bien caractéristiques de cette prodigieuse époque. […] il fallait pendant plus d'un mois entretenir auprès de la Kommandantur la confusion entre le transport imposé des malades et celui interdit du matériel. »1

Ruines, Sanatorium du Grau-du-Roi, 2012
Photo © Yannick Vallet

Grâce à ses amis de la résistance cévenole et du Maquis de Lasalle, le Docteur Bastide fait ainsi déménager la totalité du matériel médical dans des caches, au cœur des Cévennes. Les malades, quant à eux, sont transférés à l'hôpital de La Mure. « Sept wagons de chemin de fer, le va et vient quotidien d'un gros camion gazogène entre le Grau-du-Roi et Anduze (trente-cinq voyages), ont permis le camouflage de la quasi-totalité du mobilier et du matériel, y compris la literie et la lingerie. […] Nous n'avons jamais très bien compris que le commandant local soit resté sans réaction en trouvant la maison vide. Il est vrai que l'activité militaire en campagne comporte une part d'incohérence et d'indifférence. »1

Planté au milieu de cette étendue dévastée, vaste surface de sable sale et d'herbe rase, j'essaie de comprendre ce qui a pu se jouer ici depuis quelques années.
Une question tourne sans cesse dans ma tête. Comment se fait-il que ce bâtiment n'ait jamais été protégé au titre des monuments historiques ? D'après certains, il semblerait qu'un dossier administratif ait été proposé pour sa protection à la fin des années 1990, mais celle-ci aurait été refusée. Étrange …

Sur le parking, Sanatorium du Grau-du-Roi, 2012
Photo © Yannick Vallet

Retour aux années d'occupation.
Pendant l'été 1943, l'Armée Secrète dont fait partie le Dr Bastide décide « une opération visant à repêcher des armes immergés en novembre 1942 dans les marais de Palavas par les soldats de De Lattre de Tassigny2. »1 Lors de deux opérations à haut risque, les hommes récupèrent ainsi un véritable arsenal puis le cachent au cœur même du Sanatorium. Mais alors que la résistance subit depuis plusieurs mois les coups des Allemands, en avril 1944 Christian Cayet, un des internes qui travaille avec le Docteur et œuvre dans la résistance (il est chargé du ravitaillement et des liaisons du maquis), sera arrêté à Toulouse, puis déporté en Allemagne, dans un camp à Hanovre. Très malade, il mourra peu après son retour en France.
En 1955, l'annexe pédiatrique nouvellement construite portera son nom, ce sera le "Pavillon Christian Cayet", « réservé aux enfants souffrant de malformations osseuses, il est le point de départ d'un vaste projet de centre de réhabilitation en milieu marin. Il s'agit là aussi d'une structure tournée vers la mer, mais en amphithéâtre, avec salles de soins centralisées et dortoir en périphérie, préfigurant les futurs centres de rééducation. »3

Pavillon Christian Cayet, Sanatorium du Grau-du-Roi, 2012
Photo © Yannick Vallet

Sauf qu'aujourd'hui, il ne reste de ce beau projet que des chambres vides avec vue sur mer, des murs joliment graffés et une piscine à l'abandon.
Que s'est-il donc passé en une cinquantaine d'années pour qu'un programme si ambitieux soit réduit à néant. Pire, soit totalement abandonné puis détruit, voire rasé ?
Je décide de chercher du côté du Ministère de la Culture, section Architecture et Patrimoine. Car enfin, si une demande de protection auprès des monuments historiques a été déposée j'en retrouverais forcément la trace. Une autre piste à explorer certainement, celle des équipes municipales qui se sont succédé depuis toutes ces années.

Piscine extérieure, Pavillon Christian Cayet,
Sanatorium du Grau-du-Roi, 2012 - Photo © Yannick Vallet

Mars 1989. Le maire du Grau-du-Roi, Etienne Mourrut, vient d'être réélu pour un second mandat.
Juin 1989. Le conseil d'administration du CHU de Nîmes vote son nouveau plan directeur. Un des axes principaux : la construction d'un établissement neuf de 190 lits … au Grau-du-Roi, justement.
Rares sont ceux qui, à l'époque, prennent conscience que cet acte de santé publique annonçait bel et bien la destruction programmée du Sanatorium historique.
Une première demande d'enquête pour la protection du site est déposée au tout début des années 1990, mais elle restera sans suite : alors qu'en octobre 1996, le responsable du Patrimoine Industriel, Scientifique et Technique, parle d'une « qualité architecturale incontestable et alerte sur le fait que les menaces qui pèsent sur ce type de patrimoine rendent urgente la nécessité d'en conserver un ou plusieurs exemples»4, le Directeur Régional des Affaires Culturelles estime quant à lui, de manière expéditive, que « l'immeuble ne présente pas un intérêt architectural suffisant pour être protégé et demande donc à ses services de suspendre l'instruction du dossier de protection »5
Fin de la première étape, le Sanatorium semble ne plus en avoir pour très longtemps.
Jusqu'à ce jour de 1998 …

Vue sur mer, Pavillon Christian Cayet,
Sanatorium du Grau-du-Roi, 2012 - Photo © Yannick Vallet

11 février 1998. Dans un article du Midi Libre, les graulens apprennent que l'équipe municipale du Grau-du-Roi, dirigée par Etienne Mourrut (réélu pour un troisième mandat en 1995), a approuvé l'implantation, à l'emplacement du Sana, d'une « zone d'activité concertée, baptisée "ZAC du Couchant" destinée à la création d'un peu plus de 800 logements plus un lieu de vie, comprenant boutiques et restaurants. » Une vaste opération immobilière qui, étonnement, ne semble pas avoir pris en compte la Loi Littorale et la protection des sites naturels environnants …6
La réaction ne se fait pas attendre. Une nouvelle demande de protection est adressée dès le mois de mai au Ministère de la Culture, demande d'autant plus pressante que les choses s'accélèrent avec l'obtention, le 9 juillet 1998 par la mairie du Grau-du-Roi, du permis de démolir l'ancien Sanatorium. Une demande qui déclenchera deux ans et demi d'enquête, d'avis contradictoires ou mitigés, dans un aller-retour Province-Paris, entre DRAC et Direction du Patrimoine.

Garages, Sanatorium du Grau-du-Roi, 2012
Photo © Yannick Vallet

Exemples.
Le 11 décembre 1998, le Directeur Régional des Affaires Culturelles à Montpellier écrit7 : « Indépendamment de toute éventuelle mesure de protection au titre des Monuments Historiques, il me paraît vraiment souhaitable de conserver ces bâtiments […] compte tenu de la qualité de cette architecture »
Le 24 février 1999, Bernard Voinchet, Inspecteur Général des Monuments Historiques sur place, rend un avis assez étrange et pour le moins contradictoire8 : « Je vous confirme mon avis assez réservé sur ce dossier […] À mon sens, c'est beaucoup plus le site (bâtiment, végétation et bien sûr bord de mer) qui constitue un ensemble digne d'intérêt et qui doit être protégé. »
Un an plus tard, le 28 février 2000, Olivier Poisson, Inspecteur Général des Monuments Historiques à Paris donne son avis définitif sur l'affaire9 : « Ayant visité l'édifice, il y a deux ans, j'en ai retiré une impression mitigée. Il est certain que les dispositions spécifiques du plan de l'édifice, ainsi que sa belle situation sur le rivage de la mer, lui confèrent une indéniable valeur de témoignage des équipements construits dans l'entre-deux-guerres dans le cadre de la lutte antituberculeuse. […] Cependant, il faut bien reconnaître qu'à part un certain effet d'ensemble que donne l'ampleur du plan, la qualité architecturale de l'édifice est inexistante. »
Très étonnant comme tous semblent être d'accord sur un point : l'ensemble architectural est du plus bel effet. Et c'est vrai qu'au vu des cartes postales de l'époque, la situation face à la mer de cette grande enfilade de plain-pied, ça a de la gueule !
Alors pourquoi avoir détruit cette belle harmonie ? Pourquoi n'avoir pas cherché à réhabiliter l'ensemble pour en faire autre chose, une colonie de vacances, un lieu de résidence pour artistes, un musée du littoral, un centre d'art ou même une maison des associations ou une pépinière d'entreprises … ? Peut-être faut-il chercher ailleurs que du côté du Patrimoine ? Car finalement, personne au Ministère de la Culture n'a préconisé sa destruction, bien au contraire ! :
« … il me paraît vraiment souhaitable de conserver ces bâtiments (assez faciles à réutiliser) dans un cadre hospitalier ou dans un projet du genre centre de vacances, compte tenu de la qualité de cette architecture … »7

Cachée, Sanatorium du Grau-du-Roi, 2012
Photo © Yannick Vallet

Toujours est-il que le 3 octobre 2001, le dossier de protection du Sanatorium qui devait être présenté devant la Commission Régionale du Patrimoine et des Sites, est retiré de l'ordre du jour à la demande du Préfet du Gard10 et du Directeur de la DRAC. Protection refusée avant même d'avoir été étudiée.
Fin de l'histoire et une seule certitude cette fois-ci : le sanatorium peut être détruit. Légalement …

Oh! Shiiit, Sanatorium du Grau-du-Roi, 2012
Photo © Yannick Vallet

À deux pas de la mer, allées effacées et parkings mangés par les herbes folles redessinent aujourd'hui le plan du Sana. À l'autre bout du terrain, se dresse la majestueuse cheminée de la chaufferie, étonnante sentinelle scrutant le site de son œil de vigie.
Au hasard de mes pas, je croise des tonnes de gravats, contourne des bâtiments abandonnés et tente même une tête à l'intérieur d'une annexe aux allures de bunker. Mais rien. Pas une âme. Pas même un fantôme. Ici la vie, première et unique raison d'être de cet immense site, semble s'être dissoute dans l'air ambiant.
Et puis dans un coin, en bordure de mer mais caché à la vue des estivants par une dune de sable, je découvre un véritable champ de ruines. Un énorme amoncellement de décombres. Comme les restes fracassés d'une guerre inégale.
L'équipe municipale du Grau-du-Roi, emmenée par M. Etienne Mourrut, n'est pas étrangère à tout ça. Ce n'est d'ailleurs un secret pour personne, le maire a su pendant de longues années porter à bout de bras, et en collaboration avec le CHU de Nîmes, le projet du nouvel hôpital ultramoderne. Mais construire un établissement n'oblige pas à en détruire un autre … même si durant plus de vingt ans, l'équipe municipale à su entretenir la confusion entre construction d'un nouvel hôpital et destruction de l'ancien.
Comme si le succès de l'un était lié au devenir de l'autre.

Cheminée de la chaufferie, Sanatorium du Grau-du-Roi, 2012
Photo © Yannick Vallet

Après guerre, le Dr Jean Bastide, toujours aux commandes du Sanatorium, est un des politiques les plus en vue de la région, jusqu'en mars 1965, date à laquelle il deviendra le maire du Grau-du-Roi. Au sein de la toute nouvelle équipe municipal qui vient de s'installer à l'hôtel de ville, prend place un jeune militant de vingt-cinq ans, Etienne Mourrut. Problème, celui-ci se trouve être en désaccord total avec le maire. À peine arrivé, il quittera donc l'équipe municipale, espérant bien un jour revenir par la grande porte ...
Farouche adversaire du Docteur Bastide à chaque élection, c'est finalement en 1983, après dix-huit ans de combat acharné, qu'Etienne Mourrut l'emportera. Maire du Grau-du-Roi depuis maintenant plus de trente ans, il achèvera son cinquième mandat en mars 2014.

La chaufferie, Sanatorium du Grau-du-Roi, 2012
Photo © Yannick Vallet

Étonnant comme la vie politique d'Etienne Mourrut semble être, depuis ses débuts, étroitement liée à celle du Docteur Bastide. Et impossible de ne pas penser que ce jour de 1965, jour fatidique où il fut évincé de l'équipe du nouveau maire, avait peut-être été l'événement fondateur de toute sa carrière, scellant par la même occasion le sort du Sanatorium, impudent symbole de la réussite sociale et de la notoriété politique de son rival.
Nul ne saura jamais. Et peut-être même la vérité est-elle ailleurs. Mais une chose est sûre, le sanatorium n'est plus et il n'est plus possible de revenir en arrière. Un pan de l'histoire a disparu, seuls quelques récits et quelques images resteront …

Murs, Sanatorium du Grau-du-Roi, 2012
Photo © Yannick Vallet

Les bâtiments originels étaient vraiment très beaux. Je n'aurais pas eu la chance de les voir avant leur démolition, mais heureusement il reste quelques photos et quelques cartes postales d'époque, suffisamment éloquentes …

Le Sanatorium du Grau-du-Roi au XXe siècle



FIN



1. Extrait de "Profession de foi d'un enfant du siècle" du Dr Jean Bastide (Editions La Mirandole)
2. De Lattre de Tassigny est le seul général qui, avec ses troupes en novembre 1942, s'est opposé à l'armée allemande envahissant la zone libre et ce, contre les ordres du gouvernement de Vichy. Il sera arrêté et condamné à dix ans de prison, mais s'évadera en septembre 1943 pour rejoindre De Gaulle.
3. Ainsi s'exprime en 2007, la SOFMER (Société Française de Médecine Physique et de Réadaptation) dans un mémoire sur la MPR (Médecine Physique et de Réadaptation).
4. Note de Benoît Dufournier du 8 octobre 1996, à l'attention de M. le Directeur Régional des Affaires Culturelles de Languedoc-Roussillon.
5. Courrier de Jean-Claude Groussard du 28 avril 1997, à Monsieur le Préfet du Gard.
6. Voir d'ailleurs la question d'Etienne Mourrut à la Secrétaire d'Etat aux personnes handicapées à propos de l'avenir du Centre médical du Grau-du-Roi lors des questions orales de l'Assemblée Nationale (séance du 4 mai 2004) : ICI.
7. Courrier signé du Conservateur Régional des Monuments Historiques, Robert Jourdan, et adressé à M. Jamot, Directeur du Patrimoine au Ministère de la Culture à Paris.
8. Avis adressé au Conservateur Régional des Monuments Historiques à Montpellier.
9. Courrier adressé au Directeur Régional des Affaires Culturelles à Montpellier
10. Michel Gaudin, il est l'actuel directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy



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