"Je reste persuadé que la vie est ce qu'on en fait, et qu'il n’est pas d’âge qui soit particulièrement malheureux — si ce n’est celui où l’on abandonne la partie — et on peut l’abandonner à tout âge. Je trouverai la vie laide le jour où je me mettrai assis et ne voudrai plus me relever. [...] Je ne souhaite qu’une chose : c’est d’être capable toute ma vie de prendre des risques et ne jamais vouloir m’arrêter en chemin. N’est-ce pas cela, "avoir toujours vingt ans" ?"
Bernard-Marie Koltès, 1968 (in "Lettres" - Les Editions de Minuit)